Choisissez votre prière à lire
Demande de grâce par l'intercession de J.P. II
Prière pour la paix et l'Unité
Prière pour le monde
Notre Père de l'Unité
Face à la souffrance
Il est midi ...
Seigneur Jésus Tu m'invites ...
Prière de la terre
Devant toi Seigneur
Prière pour les enfants (et les grands)
Prier après la pentecôte
Prière à Marie
Prière païenne (Jacques BREL)
Prière de soeur Emmanuelle
Prière de Saint Augustin
Prière de G. LECLEIR
Prière de Madeleine DANIELOU
Prière de Jean DEBRUYNNE (1)
Prière de Jean DEBRUYNNE (2)
Prière du cardinal Roger Etchegarray
Prière à Marie
Prière du Pape François
Prière du pape François pour la paix
Prière de l'abbé COUTURIER pour l'unité des chrétiens
O Sainte Trinité, nous te rendons grâce
pour avoir fait don à ton Église
du Pape Jean-Paul II,
et révélé en lui la tendresse du Père.
Par son abandon sans condition
à Ta miséricorde infinie
et à l'intercession maternelle de Marie,
il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur,
et nous a montré le chemin de la sainteté,
voie unique pour rejoindre
la communion éternelle avec Toi.
Par son intercession,
et animés du vif espoir qu'il soit élevé au plus tôt
aux honneurs des autels,
accorde-nous,
selon Ta volonté,
la grâce que nous implorons.
Amen
Sainte Vierge Marie,
bénie entre toutes les femmes de la terre,
Fille bien aimée et préférée de Dieu le Père,
Mère admirable de Jésus, notre Sauveur,
Temple vivant du Saint Esprit,
Fontaine de toutes grâces,
Vous qui souvent avez manifesté
votre merveilleuse protection,
votre puissante prière auprès du Seigneur Jésus,
votre Enfant,
votre bienfaisante compassion envers nous dans l'épreuve,
nous vous supplions de nous obtenir d'abord la Paix,
si précieuse et si menacée en Europe et dans le monde,
où tant d'hommes souffrent de la guerre.
Nous vous recommandons toutes nos familles,
toutes nos communautés.
Comment le monde pourrait-il recevoir la bonne nouvelle
et la tendresse de Dieu,
s'il n'y a personne pour ouvrir les bras à ceux et celles
qui sont blessés et fatigués par les malheurs de la vie ?
Comment le monde pourrait-il sémerveiller devant le Seigneur Dieu,
s'il n'y a personne pour accomplir les merveilles d'amour,
de paix et de partage au nom du Seigneur ?
Comment le monde pourrait-il entendre la bonne nouvelle du pardon de Dieu,
s'il n'y a personne pour oublier la haine
et tendre la main par dessus la rancune ?
Nous voici Seigneur,
Nous venons pour annoncer ta Bonne Nouvelle.
Nous voici, de nous fais tes apôtres !
Notre Père qui es au cieux,
que nous nous sentions tous frères,
que nous sachions sanctifier ton nom
en agissant avec miséricorde.
Que ton règne vienne à nous,
règne de justice, d'amour et de paix.
Que nous apprenions à faire ta volonté
et à nous aimer ici, sur terre,
comme des fils s'aiment au ciel.
Donne à tous les hommes le pain de la foi,
de l'espérance et de l'amour.
Fais, Seigneur, que nous oubliions haine et rancoeur.
Ne permets pas que nous nous habituions aux divisions.
Pardonne les séparations
dues à notre orgueil et à notre incrédulité,
à notre manque de compréhension et de charité.
Garde notre conscience en éveil :
c'est le péché qui divise
ce que tu as uni.
Ne nous soumets pas à le tentation
d'être durs de coeur ;
délivre-nous de trouver normal
ce qui est un scandale pour le monde
et une offense de ton amour.
Notre Père
que nous vivions tous comme tes fils.
Pourquoi, Seigneur, cette souffrance qui me fait crier ?
Malgré tout, je crois que Tu peux l'apaiser.
Pourquoi cette souffrance qui me met en larmes ?
Malgré tout, je crois que Tu peux sécher mes pleurs.
Pourquoi cette souffrance qui me brise ?
Je sais seulement que c'est par Toi que nous sommes sauvés.
Pourquoi cette souffrance qui anéantit, qui nous diminue ?
Malgré tout je crois que par Toi, Seigneur, elle nous grandit
et que c'est à travers nos faiblesses que Tu peux agir.
Pourquoi cette souffrance qui paraît injuste et inutile ?
Je crois qu'en Toi elle est valorisée.
Elle fait grandir l'Amour, en moi et entre les hommes.
Je ne sais pas pourquoi, malgré cette souffrance,
on se relève et on choisit la vie.
Mais je sais que c'est grâce à Toi, Seigneur, qu'on y arrive
et que tu nous donnes ta force
lorsque l'on s'abandonne à Toi.
Oui, Toi seul, Seigneur, au travers de la souffrance,
peux nous apaiser
et nous garder dans l'espérance et dans l'Amour.
Garde-moi, Seigneur, dans cette foi,
enracinée dans la confiance,
je Te rends grâces pour ton Amour.
Il est midi,
je vois l'église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n'ai rien à offrir, et rien à demander,
je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur,
savoir cela
que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s'arrête.
Midi ! Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, regarder votre visage,
laisser le coeur chanter, dans son propre langage.
Ne rien dire mais seulement chanter
parce que l'on a le coeur trop plein,
comme le merle qui suit son idée
en ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
la femme dans la grâce
enfin restituée.
La créature dans son honneur premier et dan son épanouissement final,
telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.
Intacte ineffablement
parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ,
qui est la vérité entre vos bras,
et la seule espérance et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme,
l'Eden de l'ancienne tendresse oubliée,
dont le regard trouve le coeur tout à coup
et fait jaillir les larmes accumulées ...
Parce que vous êtes là pour toujours,
simplement parce que vous êtes Marie,
simplement parce que vous existez,
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !
Paul CLAUDEL
Seigneur Jésus,
Tu m'attires et j'accours vers Toi.
Je viens à Toi, tel que je suis,
avec ce qui me peine et qui me réjouit,
avec ce qui me réconforte et ce qui me désespère,
avec mes ombres et mes lumières,
je viens vers Toi, j'ai soif de Toi ;
mes vides et mes blessures crient vers Toi.
Tu m'invites à Te faire confiance.
Tu ouvres un "avenir" en Toi.
Ton cœur est la source de la Vie,
la source de l'Esprit.
Mets en moi la surabondance de ta miséricorde.
Libère-moi de mes peurs et de mes angoisses,
fais jaillir l'ESPRIT !
Je viens vers Toi avec mes frères qui peinent,
regarde tous ceux que j'aime ;
Toi, tu les aimes bien plus et bien mieux que moi,
attire-les à ton Cœur, attire-les avec moi.
Nous voici ensemble,
nous puisons à la Source de ton
Cœur,
mets en nous la confiance,
donne-nous ta force et ta paix,
remplis-nous de patiente et de joie.
J. L.
La Création te loue
Nous t'adorons,
toi qui nous as mis dans le monde
et qui nous donnes de dominer sur tout ce qui s'y trouve.
Les vents te louent,
lorsqu'ils lancent les eaux à l'assaut.
La terre te loue,
elle qui ouvre son sein et donne ses fruits en leur saison.
Les mers te louent,
par la bouche de leurs flots,
lorsque leur voix proclame que tu les domines.
Les arbres te louent,
lorsqu'ils sont contraints par le souffle du vent
à fleurir et à donner des fruits.
Elles te bénissent aussi,
les plantes si variées et les fleurs colorées,
suçant la pluie qui les inonde et les vapeurs de la rosée.
Elles se rassemblent et unissent leurs voix pour ta louange,
gratifiées de toutes tes bontés
et unies dans la paix pour te bénir.
SAINT EPHREM de Nisibe (v. 306-373)
Être là devant toi, Seigneur, et c'est tout.
Clore les yeux de mon corps, clore les yeux de mon âme,
et rester immobile, silencieux,
être présent, à toi, l'infini présent.
J'accepte de ne rien sentir, Seigneur, de ne rien voir, de ne rien entendre,
vide de toute idée, de toute image, dans la nuit.
Me voici simplement, pour te rencontrer sans obstacle,
dans le silence de la foi, devant toi, Seigneur.
Mais, Seigneur, je ne suis pas seul.
Je ne peux plus être seul.
Je suis foule, Seigneur, car les hommes m'habitent.
Je les ai rencontrés,
ils m'ont tourmenté, ils m'ont préoccupé.
Je te les amène aussi en me présentant à toi.
Me voici,
les voici,
devant toi, Seigneur.
Voici, Seigneur, le sol pierreux de nos vies, qui ne prend pas toujours Ta Parole au sérieux.
Pourtant, tu nous confies des milliers de graines de bonheur.
Voici, Seigneur, les ronces qui nous encombrent chaque fois que les bruits de tous les jours nous envahissent, en particulier en écoutant des bêtises à la télévision ou en ouvrant internet.
Mais voici aussi, Seigneur, la bonne terre dont tu nous pétris.
Merci de nous donner toujours ta Parole, sans te lasser.
Notre cœur touché devient alors une bonne terre où, par nous,
tu peux faire de petites, et même de grandes choses.
Je veux me souvenir, Seigneur,
de ta Parole d’aujourd’hui.
Je veux être une bonne graine cette semaine,
pour que tu sois fier de moi.
"Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi,
et qu'il boive, celui qui croit en moi !"
PÈRE, je viens tout simplement à toi.
Je viens comme je suis, dans ma pauvreté.
Je viens te demander encore ta grâce et ta miséricorde.
Pardonne-moi mes erreurs et mes défaillances,
Et toutes les fois où je me suis égaré(e),
Où mes priorités n'ont pas été mises dans le bon ordre.
J'accepte une nouvelle fois ce don gratuit de ton amour
que tu m'offres à nouveau,
Le don gratuit de la vie éternelle en ton fils Jésus-Christ.
Je reconnais une nouvelle fois Jésus comme le Sauveur
et le Seigneur de ma vie.
Père, je voudrais recommencer à neuf aujourd'hui.
Envoie ton Esprit Saint remplir de nouveau mon cœur !
Que le feu de ton Esprit purifie mon cœur !
Plonge mon cœur dans le feu de ton amour !
Viens, Esprit Saint, comme dans la chambre Haute !
Viens, par ta puissance, te saisir de ma vie !
Libère en moi les dons que tu as préparés pour moi.
Ravive un fervent désir d'être en communion avec toi chaque jour.
Libère en moi le don d'une prière authentique et persévérante.
Fais de moi un instrument pour la construction de ton Royaume.
Je te le demande au nom Jésus. Amen.
Splendeur des lys de mai, vous êtes notre reine,
l'aurore de nos yeux, la paix de notre soir;
et nous plaçons en vous tous nos ciels bleus d'espoir,
nos rires et nos coeurs et toute notre peine.
Nous cueillerons pour vous, aimable souveraine,
des fleurs et des Ave tout le long du chemin;
et si l'ombre du soir obscurcit le matin,
trouez d'or et d'azur le mur de notre peine.
Blancheur des lys de mai, Vierge belle et sereine,
prenez-nous par la main lorsque viendra le soir;
prenez-nous par la main le long de notre peine ...
Guy Ganachaud,
extrait de prières à la Vierge pour toute l'année,
éd. Desclée de Brouwer, 1993.
N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous,
Que de lui dire "je t'aime" en tombant à genoux,
N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous,
Que pleurer de bonheur en riant comme un fou,
Que couvrir de tendresse nos païennes amours,
C'est fleurir de prières chaque nuit, chaque jour.
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous,
Que semer nos chemins de simple poésie,
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous,
Que voir en chaque chose une chose jolie,
Que chanter pour l'enfant qui bientôt nous viendra,
C'est chanter pour l'enfant qui repose en vos bras.
Jacques BREL
Accorde-moi aujourd'hui cette grâce :
regarder la face ensoleillée de chacun avec qui je vis.
Il m'est parfois si difficile, Seigneur,
de dépasser les défauts qui m'irritent en eux.
Aide-moi, Seigneur, à
regarder ta face ensoleillée,
même devant les pires évènements :
ils peuvent être source d'un bien qui m'est encore caché.
Accorde-moi, Seigneur,
la grâce de ne travailler que pour le bien,
le beau et le vrai,
de chercher sans me lasser, dans chaque homme,
l'étincelle que tu y as déposée en le créant à ton image.
Donne-moi à toute heure de ce jour d'offrir un visage joyeux
et un sourire d'ami à chaque homme,
ton fils et mon frère.
Donne-moi un coeur trop large pour ruminer mes peines,
trop noble pour garder rancune,
trop fort pour trembler,
trop ouvert pour le refermer sur qui que ce soit.
Soeur Emmanuelle
Donne-moi de m'accueilir comme tu m'accueilles,
de m'aimer comme tu m'aimes.
Délivre-moi de la perfection que je veux me donner,
ouvre-moi à la sainteté que tu veux m'accorder.
Epargne-moi les remords de Judas,
rentrant en lui-même pour n'en plus sortir,
épouvanté et désespéré devant son péché.
Accorde-moi le repentir de Pierre,
rencontrant le silence de ton regard plein de tendresse et de pitié.
Et si je dois pleurer,
que ce ne soit pas sur moi-même mais sur ton amour offensé.
Seigneur, tu connais le désespoir qui ronge mon coeur.
Le dégoût de moi-même,
je le projette sans cesse sur les autres !
Que ta tendresse me fasse exister à mes propres yeux !
Je voudrais tellement déverrouiller la porte de ma prison
dont je serre moi-même la clef !
Donne-moi le courage de sortir de moi-même.
Dis-moi que tout est possible à celui qui croit.
Dis-moi que je peux encore guérir,
dans la lumière de ton regard et de ta parole.
Saint Augustin
TU M'OFFRES cette année nouvelle
comme un vitrail à rassembler
avec les 365 morceaux de toutes les couleurs
qui représentent les jours de ma vie.
J'y mettrai le rouge de mon amour et de mon enthousiasme,
le mauve de mes peines et de mes deuils,
le vert de mes espoirs et le rose de mes rêves,
le bleu ou le gris de mes engagements et de mes luttes,
le jaune et l'or de mes moissons...
Je réserverai le blanc pour les jours ordinaires...
et le noir où Tu me semblera absent !
Je cimenterai le tout par la prière de ma foi
et par ma confiance sereine en Toi.
Seigneur, je te demande simplement d'illuminer de l'intérieur ce vitrail de ma vie,
par la lumière de Ta présence et par le feu de Ton Esprit de Vie.
Ainsi, par transparence,
ceux que je rencontrerai cette année,
y découvriront peut-être,
le visage de Ton Fils Bien-Aimé,
Jésus le Christ, notre Seigneur.
G. LECLEIR
Je t'offre cette année qui commence,
c'est une parcelle de ce temps si précieux
que tu m'as donné pour Te servir.
Je la mets sous le signe de le fidélité.
Fais qu'elle soit une longue ascension vers Toi,
et que chaque jour me trouve plus riche de foi et d'amour.
Mon Dieu,
je T'offre tous ceux que j'aime,
ne permets pas que je leur fasse défaut,
mais plutôt que je sois pour eux le canal invisible de Ta Grâce,
et que ma vie leur manifeste Ton Amour.
Mon Dieu,
je T'offre aussi l'immense douleur de ce monde que tu as créé et racheté,
les souffrances des enfants innocents, des torturés,
le long ennui des exilés, l'angoisse des chefs,
et ce poids qui pèse si lourdement sur tous.
Mon Dieu,
qu'une étincelle de Ta Charité éclate en nos ténèbres,
et que l'aube de la paix se lève en cette année.
Je Te le demande en union avec Tes Saints,
avec Ton Église,
avec Ton Fils Jésus-Christ, prince de la paix.
Madeleine DANIELOU
Mon Dieu,
depuis le temps que je cherchais ton visage
et que je me demandais à qui tu pouvais ressembler !
Je suis heureux de découvrir cet enfant nouveau-né
couché dans la paille d'une crèche.
Le voilà donc ton visage !
C'est donc toi, ce nouveau-né ?
Tu ressembles à tous les nouveaux-nés,
je ne vois pas la différence.
Pourtant, avant j'avais peur de Toi,
je me sentais toujours pris en faute;
et maintenant c'est toi, ce petit enfant,
qu'il ne faut pas effrayer...
Avant, j'attendais que tu te penches sur moi
pour venir me tirer de tous mes mauvais pas;
et maintenant c'est moi qui suis penché sur Toi
comme on se penche sur un petit enfant...
Mon Dieu
en te regardant là, sur la paille,
dans cette nuit d'hiver,
j'ai perdu la peur,
et j'ai trouvé l'amour !
Jean DEBRUYNNE
Seigneur, si tu passes par là,
viens chez moi, entre donc.
Mais il vaut mieux que tu saches :
tu trouveras sûrement ma porte fermée.
J'ai toujours peur, alors je mets le verrou.
Mais toi tu sais bien comment entrer,
surtout quand ma porte est fermée.
Tu arrives à passer même quand il n'y a pas de porte.
J'aime mieux te dire, Seigneur,
si tu viens chez moi, tu ne trouveras pas grand chose.
Si tu veux de l'amour,
il vaudrait mieux que tu en amènes.
Tu sais, mon amour à moi, il est plutôt rassis,
ce serait mieux que tu en apportes du frais.
Emballe-le bien en le transportant,
c'est si fragile l'amour !
Si tu avais aussi un peu d'espérance,
de la vivace, de celle de ton jardin,
ce serait bien d'en prendre un bouquet.
J'en ai tant besoin pour fleurir mon regard.
Et si encore tu avais un peu de foi pour moi,
rien qu'un peu, pas plus gros qu'un grain de moutarde,
alors je déplacerais les montagnes.
Jean DEBRUYNNE
Vous nous aidez à devenir le Peuple de la Parole,
le peuple de l'Eucharistie, le Peuple du message.
Apprenez-nous à ne pas être une page achevée d'imprimer,
mais une page chaque jour toute blanche,
où l'Esprit de Dieu dessine les merveilles qu'il fait en nous.
Cardinal Roger Etchegarray
Splendeur des lys de mai, vous êtes notre reine,
l'aurore de nos yeux, la paix de notre soir;
et nous plaçons en vous tous nos ciels bleus d'espoir,
nos rires et nos coeurs et toute notre peine.
Nous cueillerons pour vous, aimable souveraine,
des fleurs et des Ave tout le long du chemin;
et si l'ombre du soir obscurcit le matin,
trouez d'or et d'azur le mur de notre peine.
Blancheur des lys de mai, Vierge belle et sereine,
prenez-nous par la main lorsque viendra le soir;
prenez-nous par la main le long de notre peine ...
Guy Ganachaud,
extrait de prières à la Vierge pour toute l'année,
éd. Desclée de Brouwer, 1993.
Jésus, Marie et Joseph
en vous nous contemplons
la splendeur de l'amour véritable,
à vous nous nous adressons avec confiance.
Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles
des lieux de communion et des cénacles de prière,
des écoles authentiques de l'Évangile
et des petites églises domestiques.
Sainte Famille de Nazareth,
que jamais plus dans les familles on fasse l'expérience
de le violence, de la fermeture et de la division :
que quiconque a été blessé ou scandalisé
connaisse rapidement consolation et guérison.
Sainte Famille de Nazareth,
que le prochain synode des Êvêques
puisse réveiller en tous la conscience
du caractère sacré en inviolable de la famille,
sa beauté dans le projet de Dieu.
Jésus, Marie et Joseph
écoutez-nous, exaucez notre prière.
« Seigneur Dieu de paix, écoute notre supplication ! Nous avons essayé tant de fois et durant tant d’années de résoudre nos conflits avec nos forces et aussi avec nos armes ; tant de moments d’hostilité et d’obscurité ; tant de sang versé ; tant de vies brisées, tant d’espérances ensevelies… Mais nos efforts ont été vains. A présent, Seigneur, aide-nous Toi ! Donne-nous Toi la paix, enseigne-nous Toi la paix, guide-nous Toi vers la paix. Ouvre nos yeux et nos cœurs et donne-nous le courage de dire : « plus jamais la guerre » ; « avec la guerre tout est détruit ! ».
Infuse en nous le courage d’accomplir des gestes concrets pour construire la paix. Seigneur, Dieu d’Abraham et des Prophètes, Dieu Amour qui nous a créés et nous appelle à vivre en frères, donne-nous la force d’être chaque jour des artisans de paix ; donne-nous la capacité de regarder avec bienveillance tous les frères que nous rencontrons sur notre chemin. Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos concitoyens qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon. Maintiens allumée en nous la flamme de l’espérance pour accomplir avec une patiente persévérance des choix de dialogue et de réconciliation, afin que vainque finalement la paix. Et que du cœur de chaque homme soient bannis ces mots : division, haine, guerre ! Seigneur, désarme la langue et les mains, renouvelle les cœurs et les esprits, pour que la parole qui nous fait nous rencontrer soit toujours « frère », et que le style de notre vie devienne : shalom, paix, salam ! Amen. »
Voici la « Prière pour l’Unité des Chrétiens » de l’Abbé Paul COUTURIER (1881-1953),
prêtre du diocèse de Lyon et promoteur de la semaine de prière pour l’unité des Chrétiens qui recommandait :
« Prier pour l'Unité des Chrétiens, afin de demander à Dieu qu'elle se passe quand Il le voudra et comme Il le voudra ».
Il est un des pionniers de l’œcuménisme et contribue dès 1935 à poser les bases de l’œcuménisme d’aujourd’hui.
Le Concile Vatican II reprendra son intuition en soulignant que « la prière est l’âme du mouvement œcuménique ».
« Seigneur Jésus, toi qui, à la veille de mourir pour nous, as prié pour que tes disciples soient parfaitement un, comme toi en ton Père et ton Père en toi, fais-nous ressentir l’infidélité de notre désunion.
Donne-nous la loyauté de reconnaître et le courage de rejeter ce qui se cache en nous d’indifférence, de méfiance et même d’hostilité muette.
Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi, afin que, de nos âmes et de nos lèvres, monte incessamment ta prière pour l’unité de tous, telle que tu la veux, par les moyens que tu veux.
En toi qui es la charité parfaite, fais-nous trouver la voie qui conduit à l’unité, dans l’obéissance à ton amour et à ta vérité. Amen »
Seigneur Jésus, tu es le bon Pasteur.
Porte moi sur tes épaules quand je connais la faiblesse.
Nourris-moi de ta parole quand je sens la faim de Dieu.
Pose sur moi ton regard quand j'ai besion dêtre aimé.
Dirige-moi par ton bâton de berger quand je suis perdu sur la route.
Donne-moi paix et confiance quand j'éprouve la solitude.
Remplis-moi de ta douce joie quand le doute m'assaille.
Accorde-moi l'audace de ton esprit quand j'ai peur de parler de toi.
Fais de moi ton disciple et ami quand je veux témoigner de toi.
Sois le pasteur des miens et de tous,
conduis-les à la source d'eau vive
dans ton royaume de lumière et d'amour.
Dieu aime celui qui donne avec joie.
La meilleure manière de montrer notre gratitude envers Dieu et les gens
c'est d'accepter tout avec joie.
Étre heureux avec lui, maintenant, cela veut dire :
aimer comme il aime, aider comme il aide, donner comme il donne,
servir comme il sert, sauver comme il sauve, être avec lui 24 heures par jour,
le toucher avec son déquisement de misère dans les pauvres et dans ceux qui souffrent.
Un coeur joyeux est le résultat normal d'un coeur brûlant d'amour.
C'est le don de l'Esprit, une participation à la joie de Jésus vivant dans l'âme.
Gardons dans nos coeurs la joie de l'amour de Dieu et partageons cette joie
de nous aimer les uns les autres, comme il aime chacun de nous.
Que Dieu nous bénisse.
Amen.