Chef lieu de la paroisse : SERRES-CASTET (commune où se situe le presbytère du prêtre résident)
Particularité :
La paroisse Sainte-Croix des lacs regroupe six communes administratives et est pourvue pour le culte de cinq églises une chapelle et un centre paroissial.
En résumé :
Une église sur chaque commune de : BUROS - MONTARDON - SAINT-ARMOU
Une église et une chapelle sur la commune de NAVAILLES-ANGOS
Une église et un centre paroissial sur la commune de SERRES-CASTET
Avant 1997 :
Ce secteur pastoral est composé de 3 paroisses ayant chacune un prêtre résident :
En 1996/1997 : Le remodelage des paroisses
Depuis plusieurs années une "crise des vocations" était ressentie, entraînant inexorablement une diminution régulière du nombre de prêtres en activité, les plus âgés, prenant leur retraite, n'ayant plus de successeurs. L’Évêché de BAYONNE se trouve confronté à un problème grandissant : comment assurer le culte dans chaque village avec de moins en moins de prêtres ? On a beau se creuser la cervelle mais des solutions il n’en existe pas beaucoup, sauf une : donner à chaque prêtre un territoire plus vaste, donc avec une population plus importante, autrement dit : il faut remodeler les paroisses.
Et voilà donc cette fameuse idée de « remodelage » lancée à la face des paroissiens qui, bien que conscients du problème, n’en demeurent pas moins désemparés. Cela leur est tombé dessus comme une espèce de grippe contre laquelle il n’existe pas d’antidote ! Comment ferons-nous si nous n’avons plus de messe chez nous le Dimanche ? Et oui, la cause majeure de ce désarroi est bien sûr le « chez nous ! ». Confort oblige !
Début des hostilités :
Au cours de l’année 1996, l’Évêché lance sa première enquête préliminaire, dans laquelle il demande à chaque paroissien de s’exprimer sur toutes les réalités d’une paroisse et de son avenir. Vaste programme ! Plus d’un est resté muet ne sachant trop quoi répondre à pareille question !
Les conseils pastoraux eux aussi se mettent au travail et planchent sur les questions énumérées :
Déjà l’Évêché donne quelques consignes qui laissent entrevoir l’issue de cette enquête et les réalités de la situation :
Remue-méninges dans le « Pont-Long » !
Chacun y va de ses questions et interrogations, la totalité des paroissiens se pose la même question : à quelle sauce seront-nous mangés ? Un état d’esprit très bien résumé par un édito de l’abbé Pierre SALLENAVE curé de SAUVAGNON à cette époque, je cite :
"Nous voilà au pied du mur : les Conseils Pastoraux des paroisses actuelles d’une grande partie du diocèse viennent de faire des propositions de découpage pour les futures paroisses. Et notre sous-secteur du Pont-Long ne fait pas exception. Les réflexions vont bon train :
Les travaux avancent.
Début 1997, après examen des diverses propositions avancées par les laïcs, les Conseils Pastoraux formulent les propositions suivantes :
Les premières propositions.
Ayant rejeté massivement l’idée de faire une paroisse unique sur le secteur du Pont-Long, le Conseil Pastoral de Secteur, sous la houlette de l’abbé HARAMBILLET, présente le découpage suivant pour le Nord de PAU à savoir : quatre paroisses comprenant un certain nombre de villages, le nom de chacune restant à choisir parmi plusieurs propositions.
Le choix définitif.
En ce qui concerne notre sous-secteur, la décision finale fixe une paroisse qui regroupera les six villages d’ANOS, BUROS, MONTARDON, NAVAILLES-ANGOS, SAINT-ARMOU, SERRES-CASTET. Cette nouvelle paroisse aura trois relais paroissiaux à MONTARDON, NAVAILLES-ANGOS et SERRES-CASTET. Le siège sera à SERRES-CASTET.
Le nom choisi pour cette paroisse est « Sainte Croix des Lacs ».
Cette paroisse a été inaugurée le Dimanche 15 Février 1998 en l’église de NAVAILLES-ANGOS au cours d’une cérémonie présidée par le vicaire général M. l’abbé Charles BENSE. Une foule de fidèles d’environ cinq cent personnes était présente à cet événement, ainsi que les maires des six villages, le conseiller régional Georges LABAZEE et le député maire de Pau André LABARRERE.
Voilà comment, pour une population globale des six villages de 9.000 habitants environ, nous sommes passés de trois curés à un seul !
Mais cela est-ce définitif ? Pas sûr ! Au vu des statistiques, la tendance ne serait pas prête à s’inverser mais plutôt à s’amplifier ! Alors courage, ne perdons pas espoir et gardons la foi en nous !